Journée internationale de solidarité avec les prisonniers palestiniens - Déclaration du PCF
"Aujourd’hui, 17 avril 2024, la Journée internationale de solidarité avec les prisonniers politiques résonne de façon encore plus douloureuse que les années précédentes.
Addameer, ONG palestinienne de soutien aux prisonniers et aux droits humains, dénombre 9400 prisonniers politiques palestiniens, soit le double depuis le 7 octobre 2023.
Parmi eux, 3661 le sont sous le régime de la détention administrative, pratique contraire à la IVè Convention de Genève, qui consiste à emprisonner sans accusation et qui est renouvelable tous les 6 mois.
Nombre de Palestiniens sortis de prison ces derniers mois témoignent de conditions d’emprisonnements dégradantes et inhumaines, de mauvais traitements, de refus de soins, de privation de nourriture. 15 Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre 2023.
Depuis le 7 octobre dernier, 500 mineurs ont été arrêtés et 200 sont incarcérés, la plupart du temps sans charge retenue contre eux. Ils peuvent être, eux aussi, soumis à des violences physiques et psychologiques.
Parmi ces détenus, se trouve Marwan Barghouti, emprisonné depuis 22 ans, qui représente la continuité et la légitimité du combat pour les droits nationaux du peuple palestinien. Il a la légitimité et l'autorité pour porter, au nom du peuple palestinien, l'exigence d'une solution négociée en vue de l'existence de deux États sur la terre de Palestine, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.
Le PCF exige la libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, qui sera un élément nécessaire de la paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
Le PCF poursuivra son combat pour un cessez-le-feu permanent en mettant fin aux crimes de masse, aux bombardements et à la politique d'épuration ethnique des territoires palestiniens, conduite par l'extrême-droite israélienne, pour le retrait de l’armée israélienne de Gaza, la fin de l'occupation et de la colonisation, l'arrêt des livraisons d'armes à l’État d'Israël et la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine par la France dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale aux côtés de l’État d’Israël. Il continue également à exiger la libération des otages capturés par le Hamas lors des actes terroristes du 7 octobre dernier."
Addameer, ONG palestinienne de soutien aux prisonniers et aux droits humains, dénombre 9400 prisonniers politiques palestiniens, soit le double depuis le 7 octobre 2023.
Parmi eux, 3661 le sont sous le régime de la détention administrative, pratique contraire à la IVè Convention de Genève, qui consiste à emprisonner sans accusation et qui est renouvelable tous les 6 mois.
Nombre de Palestiniens sortis de prison ces derniers mois témoignent de conditions d’emprisonnements dégradantes et inhumaines, de mauvais traitements, de refus de soins, de privation de nourriture. 15 Palestiniens sont morts dans les prisons israéliennes depuis le 7 octobre 2023.
Depuis le 7 octobre dernier, 500 mineurs ont été arrêtés et 200 sont incarcérés, la plupart du temps sans charge retenue contre eux. Ils peuvent être, eux aussi, soumis à des violences physiques et psychologiques.
Parmi ces détenus, se trouve Marwan Barghouti, emprisonné depuis 22 ans, qui représente la continuité et la légitimité du combat pour les droits nationaux du peuple palestinien. Il a la légitimité et l'autorité pour porter, au nom du peuple palestinien, l'exigence d'une solution négociée en vue de l'existence de deux États sur la terre de Palestine, à l’opposé du projet intégriste du Hamas.
Le PCF exige la libération des prisonniers politiques palestiniens, à commencer par celle de Marwan Barghouti, qui sera un élément nécessaire de la paix juste et durable entre Palestiniens et Israéliens.
Le PCF poursuivra son combat pour un cessez-le-feu permanent en mettant fin aux crimes de masse, aux bombardements et à la politique d'épuration ethnique des territoires palestiniens, conduite par l'extrême-droite israélienne, pour le retrait de l’armée israélienne de Gaza, la fin de l'occupation et de la colonisation, l'arrêt des livraisons d'armes à l’État d'Israël et la reconnaissance immédiate de l’État de Palestine par la France dans les frontières de 1967 avec Jérusalem-Est comme capitale aux côtés de l’État d’Israël. Il continue également à exiger la libération des otages capturés par le Hamas lors des actes terroristes du 7 octobre dernier."
Parti communiste français,
le 17 avril 2024.
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