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Le blog de Véronique Mahé

Reconnaissance de l’Etat de Palestine comme membre de l’Organisation des Nations Unies (André CHASSAIGNE)

19 Novembre 2012, 14:05pm

Publié par veronique mahe

André Chassaigne attire l’attention de Monsieur Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, sur la reconnaissance de l’Etat de Palestine comme membre de l’Organisation des Nations Unies (ONU).

En septembre 2011, Mahmoud Abbas demandait solennellement à la tribune de l’Assemblée générale de l’ONU, au nom de l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP), l’admission de l’Etat de Palestine au sein de l’organisation. Ce faisant, il prenait acte de l’impasse du « processus de paix » et demandait à la communauté des nations de s’investir activement pour le règlement de la question israélo-palestinienne. Cette démarche eut un profond retentissement en Palestine et dans le monde. Malheureusement, du fait de la menace de veto américain au Conseil de sécurité et de l’abstention de la France, elle ne put aboutir.

A la session de septembre 2012, Mahmoud Abbas a renouvelé sa démarche, mais, prenant acte du veto américain au Conseil de sécurité, il a demandé l’admission de la Palestine comme Etat non membre, qui relève de la seule Assemblée générale. Ce statut lui confèrerait les prérogatives des Etats à l’exception du droit de vote.

L’abstention des pays européens, notamment celle de la France, allant à l’encontre des positions de nombreuses organisations internationales et régionales, comme le Mouvement des non-alignés ou l’Union africaine, constituerait un mauvais signal politique. Le changement politique dans notre pays doit se percevoir avec un nouveau positionnement sur ce dossier. L’Assemblée Générale, prévue le 29 novembre, constitue en ce sens une belle occasion.

Il est temps de reconnaître l’Etat de Palestine et de l’accueillir à l’ONU si l’on ne veut pas abandonner tout espoir de voir enfin deux Etats, Israël et la Palestine, vivre en paix, à égalité de droits.

Un an après l’impasse au Conseil de Sécurité, il lui demande si la France se positionnera sans ambiguïté en faveur de cette reconnaissance à l’Assemblée générale .

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